Réalisée par les élèves de l’Option Arts Plastiques de 2nde de l’année 2022-2023 avec leur professeur d’arts plastiques M. Garel.
La classe de seconde Option Arts Plastiques vous présente cette fresque réalisée sur le thème de l’inclusion scolaire et sociale, qui met en garde contre le racisme, le sexisme, l’homophobie et les attaques contre la laïcité ; Nous nous sommes inspirés de l’artiste franco-haïtien Hervé Télémaque, décédé à 85 ans le 10 novembre 2022, par hasard le même jour où le projet a été proposé par Mme MESSEGHEM, Proviseure, à M. Garel.
En tant que membre du groupe de la Figuration Narrative, l’artiste franco-haïtien Hervé Télémaque développe une peinture socialement engagée, notamment sur le racisme et la question du colonialisme, sous forme de rébus plus ou moins énigmatiques, selon une structure éclatée que nous avons respectée ici sur 7 panneaux de nuances colorées différentes.
Les élèves, qui ont travaillé par groupes de 3, ils se sont répartis les thèmes et personnages emblématiques, ont réalisé une maquette qui a été agrandie par mise au carreau sur le mur de 2,2 x 7,1 m, ensuite peinte sur le mur à l’acrylique.
Voici le sens du contenu de chaque
Le 1er panneau évoque la lutte contre le sexisme; un corps d’une femme harcelée, une autre dont la parole n’est pas écoutée, une 3e, noire et enceinte, qui est discriminée, et gagnera un salaire inférieur à celui d’un homme.
Le 2e panneau évoque l’homophobie, avec un portrait de Bilal Hassani qui représente cette lutte, un couple gay sur une mobylette poursuivi par 2 homophobes dans un autre véhicule au-dessus de formes abstraites « à la Télémaque ».
le 3e panneau évoque les lois Taubira du mariage pour tous, Barack Obama comme emblème de la réussite au plus haut sommet d’un noir, et une allégorie de la séparation de l’église et de l’état en France, en 1905.
Le 4e panneau évoque le racisme, avec 2 pictogrammes de personnages noir et blanc en relation conviviale, un hommage à Ilan Halimi, assassiné parce que juif, et un coffre contenant des symboles religieux que l’on ferme.
Le 5e panneau est un hommage à Samuel Paty, qui écrit le mot « paix » sur un tableau, au-dessus de la mention laïcité = liberté. Le coffre des symboles religieux est maintenant fermé et surveillé par une Marianne Républicaine.
Le 6e panneau évoque la stigmatisation des personnes différentes, la résistance contre les violences quelles qu’elles soient, et la parenté à plaisanterie chère au Burkina Faso, ici entre Bobo et peulhs, qui apaise les conflits et réconcilie dans le rire.
Le 7e panneau revient sur la loi de séparation de l’église et de l’état de 1905, la laïcité symbolisée par un arbre et évoquée par des écoliers se demandant où aller avec un autre qui leur propose l’école laïque, « où on se mélange »
La fresque dans sa totalité, avec ses 7 panneaux, a donné un tableau riche par ses couleurs.
Bravo aux élèves pour leur implication.